Nous voilà donc arrivés chez Damien et Agnès mercredi en fin d'après-midi

Damien est au fond du lit depuis lundi soir à cause d'une névrite vestibulaire : on l'impute généralement à une infection virale....vertiges importants qui donnent des vomissements tout aussi importants...🤢...(le mal de mer sur terre, c'est ballot quand même)


L'évolution est favorable au bout de 3-4 jours....et aujourd'hui, vendredi, Damien a pu se lever et rester debout une grande partie de la journée, c'est chouette pour lui 😊


Nous sommes partis en vadrouille avec Agnès pour visiter un peu le vieux Lyon :

Le vieux quartier St-Jean avec ses innombrables "Bouchons Lyonnais" Autrefois, les cabaretiers accrochaient sur la porte de leur établissement une botte de branchages appelées "bousche" dans le patois lyonnais

C'était à l'époque un lieu de retrouvailles masculines pour les bourgeois, les chefs d'ateliers, les ouvriers (les canuts) et les employés.


Nous sommes donc allés manger dans un de ces fameux "bouchon"...chez Grand-père, car chez Grand-mère, il aurait fallu avoir réservé....et quand Pierre entre chez Grand-père, il dit à la patronne : " C'est Grand-mère qui nous envoie"...ce qui est vrai d'ailleurs 😅


Puis, nous prenons le passage de la plus longue traboule de Lyon : {traboule : passage étroit qui fait communiquer deux rues}

Les traboules ont été construites au IVe siècle pour permettre aux habitants des collines d'accéder au puits tout en bas de la ville. Au XIXe siècle, les traboules sont le théâtre d'un commerce. On y transporte la soie. Pendant la guerre, elles sauveront même des vies, servant de refuge aux résistants.

Les traboules sont indissociables de la ville de Lyon. Ces petits passages étroits permettaient aux piétons de passer d’une rue à l’autre sous les habitations, à travers les cours et les escaliers. Les traboules sont une spécificité de l’urbanisme lyonnais, et elles étaient prévues dès la conception d’un immeuble. On répertorie plus de 500 traboules à Lyon, principalement situées dans une zone nommée « le périmètre UNESCO », et qui regroupe les quartiers du Vieux-Lyon, les collines de Fourvière et de la Croix-Rousse et le cœur de la Presqu’île. Si un grand nombre de traboules sont aujourd’hui fermées au public pour des raisons de sécurité, quelques-unes sont encore ouvertes et peuvent être empruntées.


Ensuite, nous sommes monté à la Croix-Rousse afin d'admirer le fameux mur des canuts : Le « Mur des Canuts, couvrant une surface de 1 200 m2, est le plus grand des trompe-l'œil de Lyon. C'est aussi l'un des plus anciens, il a été remanié trois fois en fonction de l'époque, sa configuration actuelle date de 2013.


"Les canuts, prononcés {kany}, étaient les tisserands de la soie sur les machines à tisser. Les canuts se nomment eux-mêmes « ouvriers de la fabrique ». Au sein de la fabrique, ces hommes ou ces femmes sont parmi les plus considérés des ouvriers, ils sont les plus nombreux et gagnent les meilleurs salaires. Ils se trouvaient principalement dans le quartier de la Croix-Rousse à Lyon au XIXe siècle.


Les canuts, surtout connus pour leurs révoltes, vont influencer les grands mouvements de pensée sociale du XIXe siècle"


Et nous terminons notre visite par l'hôtel de ville, ainsi que la place des Terreaux avec la fontaine Bartholdi.


Nous sommes tout heureux de retrouver Damien, Mushu et D'Up qui nous attendent sagement à la maison 😉